Si, comme nous, vous séjournez hors de l’épicentre de Pindaya, enfourchez un vélo et dévalez la campagne pour arriver en bas de la cuvette, dans le centre de Pindaya (Bon, après, pour remonter, bon courage !). Vous y trouverez un grand lac qui ferait presque penser à la Suisse, sauf qu’évidemment, il y a également un beau grand temple doré rempli de pagodes et un sympathique petit marché asiatique. Vous aurez vite fait le tour, mais ce petit village dégage quelque chose de particulier, d’authentique, loin des touristes et de l’agitation du lac Inlé.

PLAN BEE est un projet de développement durable de l’apiculture au Myanmar établi par l’organisme caritatif international Tag et dont l’objectif est d’améliorer les conditions de vie de la population Shan en les formant aux techniques d’apiculture et en leur fournissant les outils nécessaire au travail du miel tout en développant la vente de miel et de produits dérivés (baumes, bougies, etc.). Plus de 2000 agriculteurs ont déjà pris part au projet et près de 100 000 personnes ont déjà bénéficié de ses bienfaits.

Le Beekeeping Center de Pindaya a été ouvert par la communauté afin d’informer la population et attirer les touristes. Vous y découvrirez les différentes techniques d’apiculture et pourrez dégustez les différents miels produits par Plan Bee, fabriquer votre propre bougie au miel ou tout simplement observer la mise en pot du miel en sirotant un thé ou un café, à deux pas du lac. Un beau projet à soutenir !

Nous ne l’avons pas visitée personnellement, mais cette grotte est la principale attraction touristique de Pindaya et un lieu de pèlerinage pour les moines bouddhistes. Si vous aimez les bouddhas, c’est à ne pas manquer puisque cette grotte perchée dans les hauteurs de la ville compte pas moins de 9000 bouddhas dorés à l’intérieur ! Nous avons aussi entendu plusieurs légendes autour de la grotte, notamment une impliquant une araignée géante, amusante et loufoque.

Photo credit : Uthantofburma

Une des grandes spécialités de Pindaya, outre la récolte de miel, est la fabrication d’ombrelles à base de papier Shan. Vous pourrez donc, lors de votre passage en ville, observer les femmes shan dans ce travail méticuleux et découvrir nombre d’objets dérivés faits à base de ce fameux papier, comme des lampes, des carnets ou encore du papier à lettre.

Même si nous ne sommes pas amateurs au point d’en ramener un à la maison, nous sommes toutefois particulièrement admiratif du travail de titan accompli par ces femmes et de la beauté du papier Shan, piqué de petites fleurs séchées. Ces femmes mettent plusieurs jours, voire plusieurs semaines, pour réaliser une ombrelle de A à Z.

Photo credit : Amandine Schneider