Road trip dans l’Arizona : en direct

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16/06/2016 : De Los Angeles, CA à Phoenix, AZ

Nuit au Mesa Mezonna Inn pour 49$

Première journée aux States, premiers émerveillements !
Surtout pour Nounou qui découvre ce pays démesuré pour la première fois.

Levés un peu avant 8h après une courte nuit de sommeil, on rencontre Mohammed, le propriétaire de la belle Mustang décapotable rouge que nous lui louons via TURO (de particulier à particulier) pour les trois prochaines semaines. Elle est aussi belle qu’en photo et Mohammed hyper arrangeant et sympathique, après un petit tour de la voiture, nous le quittons et prenons la route vers Phoenix (Mesa) qui mine de rien, est à 600km de Los Angeles.

Peu avant Palm Springs, on décide de quitter l’autoroute, attirés par les montagnes désertiques qui nous entouraient. Après tout, on est pas à l’après d’un détour de quelques dizaines de kilomètres, pas vrai ? Et quelle bonne idée c’était ! Nous voilà zigzagant jusqu’au sommet de la montagne à notre droite où l’on découvre sur l’autre versant la forêt de pins de San Bernardino. Vers 13h, nous sommes toujours à mis chemin de la descente et décidons de nous arrêter dans la mini-ville de Idyllwild, qui semble en effet bien sauvage avec ses statues d’ours, d’élans et de puma et nous regrettons de ne pas pouvoir nous attarder plus longtemps pour partir à leur recherche dans la forêt.

On redescend et on s’émerveille encore des paysages, après la forêt de pin nous sommes au milieu de ranch immenses et verdoyants avant d’entrer dans le désert de Palms, rocailleux et doté de quelques timides cactus. On redescend tout en bas vers Coachella avant de reprendre l’autoroute de Phoenix, toujours émerveillés par les vastes étendues qui nous entourent.

Avec notre détour et les multiples arrêts pour admirer la vue qui nous entourait, nous arrivons à Phoenix et plus particulièrement à Mesa (où nous logeons au motel Mesa Mezonna Inn avec piscine et petit-déjeuner) vers 19h où nous avons juste le temps de se débarbouiller et de se poser quelques minutes avant de repartir à la recherche d’un restaurant vers 20h30, lorsqu’on s’aperçoit que tout ferme à 21h ici ! Premier essai infructueux à 20h45, on se dit qu’on va refaire un peu de route car on ne trouvera rien si tard à Mesa.

Nous voilà donc dans la ville étudiante d’à côté, Tempe, à 20minutes de là et c’est comme si nous arrivions dans une autre dimension : ça bouge, ça grouille de monde, de bars et de restaurants qui battent tous leur plein. On s’attaque à El Hefe, un bar/restaurant americano/mexicain réputé pour ses tacos. En effet, ils sont délicieux (coup de ❤ : le végétarien aux « fried avocados » et le classique « ground beef »). On en dévore quelques-uns avec une bonne bière avant de repartir se coucher, car demain, une journée remplie de visites nous attend et on a déjà hâte de vous montrer tout ça.

17/06/2016 : De Mesa à Douglas

Entre cactus, cowboys, déserts et gaypride

Premier arrêt : Saguaro National Park

Le paradis des cactus

Après un petit-déjeuner vraiment pas mal au Mesa Mezona, on prend la route vers 10h du matin en direction du parc national Saguaro, un parc américain composé essentiellement de… CACTUS. Si on ne savait pas trop à quoi s’attendre, on a été absolument bluffés par la beauté du paysage. On avait déjà aperçus quelques cactus depuis notre arrivée en Arizona, mais se retrourver au milieu de milliers, si pas de millions de cactus et pratiquement seuls sur la route, c’est une sensation assez unique.

Par contre, la chaleur en pleine journée y est écrasante, et rien que de sortir de la voiture quelques minutes pour prendre quelques clichés, on sent déjà la soleil nous brûler la peau malgré la crème indice 50. D’ici peu, on nous surnommera les Speedy Gonzales de la photo !

L’entrée est à 10$ par voiture ou 5$ par personne, mais vous pouvez aussi acheter sur place le pass America The Beautiful pour 80$ par voiture, valable pendant un an dans à peu près tous les parcs nationaux américains.

Deuxième arrêt : Tombstone

La ville de cowboys

Sur la route vers Tombstone, on traverse à nouveau des étendues incroyables comme on en trouve qu’ici aux Etats-Unis. Une belle route goudronnée qui traverse un No Man’s Land composé de montagnes, de mines, de déserts et de quelques arbres résistants à la chaleur. De tant à autre, on aperçoit une maison isolée au loin et on se demande vraiment si les gens qui habitent là ne sont pas fou. Le paysage est absolument magnifique, mais l’isolation et la chaleur… Ca ne peut que rendre fou ! On s’amuse aussi des boîtes aux lettres alignées le long de la route au milieu de nulle part, rassemblant le courrier de toute une petite communauté vivant dans le désert.

On arrive à Tombstone tout excités à l’idée de découvrir un ville de cowboys du Far-West comme dans les Westerns ! Et plutôt affamés car il est déjà presque 15h. Sauf qu’en fait, on y découvre une ville réaménagée en attraction style « Walt Disney », avec des locaux jouant les cowboys en déguisement pour les Américains de passage, offrant des tours de calèche et des spectacles de tir pour ne citer que cela. Ni une ni deux, on remonte dans la voiture et on file en direction de Bisbee, en espérant y trouver l’authenticité que l’on cherche.

Troisième arrêt : Bisbee

Ancienne ville minière réinvestie par les artistes

Bisbee est une petite ville du fin fond de l’Arizona, près de la frontière Mexicaine, qui prétend être la ville avec le meilleur climat au monde : une moyenne annuelle d’une vingtaine de degrés, incroyable pour un petit patelin enclavé entre deux déserts.

Et pourtant, il y a effectivement une petite brise agréable qui donne envie de rester dehors malgré la chaleur estivale et de se balader dans cette petite ville qui caracole et regorge d’artistes en tous genres, de petits cafés et restaurants et de maisonnettes colorées.

On y mange (ENFIN!) une bonne salade de hoummous et un bon sandwich aux produits frais accompagnés de limonades artisanales, ce qui nous change des tacos et burgers qu’on trouve à tous les coins de rue dans les autres villes. On discute avec quelques locaux extrêmement sympathiques (tout le monde semble d’ailleurs se connaître ici) et on regrette de devoir reprendre la route vers Douglas car nous serions bien restés un jour de plus ici. On s’y sent drôlement bien.

Arrêt pour la nuit : Gadsden hotel Douglas

Construit en 1901, classé monument national par le gouvernement américain

On arrive donc à Douglas en fin d’après-midi et c’est bien agréable d’ailleurs d’arriver lorsqu’il fait encore jour. La ville est beaucoup plus étendue que le petit village de Bisbee et pourtant, elle est désertique ! Elle regorge de vieux bâtiments et de belles vieilles enseignes de commerce, mais seul notre hôtel GADSDEN semble connaître un second souffle. Lorsqu’on entre dans le lobby, on se croirait plongé dans un film de Wes Anderson (The Grand Budapest Hotel) ou peut-être dans The Shining. Il paraît d’ailleurs que l’hôtel est hanté ! Il est d’ailleurs maintenant 1h10, et j’entends quelqu’un pianoté des notes ici et là sur le piano du hall, et je n’ose pas aller voir s’il y a bel et bien quelqu’un…

Grâce à un coupon Groupon, on a pu avoir la nuit en chambre rénovée pour 50$ avec 20$ de crédit à consommer au bar de l’hôtel. Ca nous a fait du bien ! Après un rapide tour de quartier avant le coucher du soleil pour prendre quelques clichés de cette ville morte, on revient s’attabler au bar de l’hôtel pour faire connaissance avec la sympathique serveuse qui nous a demandé nos ID car on fait apparemment pas notre âge, et puis on en a rit autour de quelques bières et on a même fini par goûter le Gin d’Arizona aux notes épicées (clou de girofle) car il nous restait du crédit ! Une belle découverte qu’on dédie à notre Gin Addict préférée Julia Heinen.

On se couche enfin, des étoiles – ou plutôt des cactus – plein les yeux et on vous dit à demain pour de nouvelles aventures.

18/06/2016 : De Douglas à Alamogordo

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