Le jour où je me suis réveillée avec un cafard sur la nuque

Cette nuit, vers 1h du matin, je me suis réveillée en me tapant la nuque car j’ai senti que quelque chose me titillait. De nature plutôt flippée par rapport aux insectes surtout quand ils sont sur moi, j’attrape mon téléphone et active la lampe torche sur mon oreiller et là, je vois… Un putain de gros cafard en train de courir le long de mon oreiller ! J’hurle quelque chose comme « Putain de bordel de merde, j’avais un cafard sur mon cou ! », ce qui réveille Nounou en deux deux. Le temps qu’on réagisse, on le voyait plus. On a d’abord pensé qu’il était entré dans le coussin qu’on a aussitôt balancé hors du lit, mais par acquis de conscience, j’ai voulu vérifier : en enlevant la housse, pas de cafard. Génial.

On tire le matelas, et là on le voit courir le long de la tête de lit. Nounou essaie de l’avoir, mais c’est rapide ces merdes. Il passe derrière les lattes du lit. On ne le voit plus. Cauchemar ! Je me retourne et j’en vois un autre courir vers moi du bout de la chambre. Je hurle à nouveau et saute sur le lit « putain, il y en a un autre ! ». Visiblement, ma réaction fait aussi flipper le cafard qui file sous le lit, pas moyen de le retrouver non plus.

Je me sens sale, ça me dégoûte. Je sens encore l’endroit où il m’a touchée dans la nuque. Je vais prendre une douche froide pour me rafraîchir les idées. Il doit être 1h30 maintenant, pas vraiment de quoi s’occuper jusqu’au petit matin. On ferme nos valises et les écarte du murs. On cherche encore. J’en retrouve un mais qui nous échappe aussitôt. En plus, on n’a pas de chaussures sous la main pour les écraser car la guesthouse vous demande de laisser vos chaussures dehors. Autant vous dire qu’écraser ces saloperies increvables à la main, c’est pas folichon non plus.

Nounou propose de mettre la moustiquaire et de bien la caler sous le matelas pour être sûrs qu’ils ne puissent plus entrer. On ne l’avait pas fait car il fait mourant de chaud et que la moustiquaire bloque le peu d’air chaud que nous balance le ventilo dans le sauna qui nous sert de chambre ici en plein mois d’avril. En plus, on n’a jamais eu de moustiques dans la chambre ces dernières semaines, du coup, on n’en voyait pas vraiment l’intérêt. Mais on vient de comprendre que la moustiquaire pouvait donc avoir une autre utilité précieuse que celle de vous protéger des moustiques : vous protéger des cafards.

Bienvenue au Cambodge les amis.

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