5 idées Airbnb à Bali
16 août 2016
Nuit à l’hôtel Saint-Georges pour 120$ avec petit-dej
Levés à 6h30, on prend la route vers le Texas autour de 7h30-8h après quelques emplettes matinales chez Walmart, ouvert 24h/24 ici ! On en a pour 4h de route, ce qui fait qu’on sera à Marfa vers 13h, car ici, il y a encore une heure de plus. Ceci dit, cela reste une grande première depuis le début de notre road trip vu qu’on aura tout l’après-midi pour profiter de la ville où on passera la nuit !
Par contre, nous n’avons pas encore d’hôtel car El Cosmico, l’hôtel le plus branchouille de Marfa avec ses caravanes kitschs et colorées, ses teepees et ses yourtes, était complet pour notre date. Comme tout semblait hors de prix pour nous dans cette petite ville branchouille du sud du Texas, on a décidé d’y aller à l’aventure pour une fois et de voir sur place ce qu’on pouvait trouver. Après un petit stop au Tourist information center pour savoir quelles étaient nos options de logement, on nous confirme que les logements sont tous chers à Marfa car c’est une « world famous city for contemporary arts ». Bon, ça nous fait une belle jambe tout ça. On essaie donc d’abord le petit Bed & Breakfast de Mona sur North Austin Street, qui nous dit qu’elle a encore le Garden Studio de disponible à 170$ la nuit, petit-déjeuner « gourmet » inclus. On avale de travers et lui dit qu’on ne peut pas se le permettre, elle campe sur ses positions et nous assure que de toute façon, on ne trouvera jamais moins cher à Marfa. On tente le petit motel à la sortie de la ville qui nous annonce 149$ la nuit ! Pour un motel, c’est carrément du foutage de gueule.
C’était sans compter le tout nouvel hôtel contemporain nommé le « Saint-George », ouvert en mars dernier et proposant des chambres King standard pour la (ici) modique somme de 109$ + taxes, soit 123$. Contrairement aux deux prédécesseurs plutôt vieillots, on trouve ici un luxe et confort comparable au Sofitel So Bangkok. Au vu de la superbe chambre, des équipements au top du top et du lit ultra confortable, on se dit même carrément que c’est une bonne affaire. Cerise sur le gâteau : ils ont HBO et on est dimanche, ce qui signifie qu’on va pouvoir se mater l’avant-dernier épisode de GOT en live, lovés dans notre petit nid douillet. Autant vous dire qu’on jubile !
Par contre, le vent se lève et le temps se gâte, faisant place à un bel orage et de la pluie. On observe la foudre d’abattre sur la ville avec la fascination de deux enfants avant de sortir prendre quelques clichés en noir et blanc avec nos vieilles voitures préférées dehors et faire du repérage pour prendre de plus belles photos le lendemain matin avant de prendre la route.
Et bien, comme le disait à juste titre Mona du Arcon B&B, Marfa est un hyper centre d’art contemporain qui attire les passionnés d’art des quatre coins du pays et même de l’étranger. C’est aussi une petite ville du far west qui rassemble les fans de James Dean venus en pèlerinage sur les lieux du dernier film tourné ici quelques jours à peine avant sa mort tragique, ou encore les afficionados des westerns plus récents comme No Country For Old Men et There Will Be Blood, tous deux tournés dans la région de Marfa.
Sa popularité, Marfa la doit surtout à l’artiste new-yorkais Donald Judd qui vint s’y installer dans les années 70 pour assouvir ses besoins de créations d’art minimal. Par la suite, c’est toute une communauté d’artistes en tous genres qui a suivi ses pas pour faire de Marfa une petite ville à la concentration artistique exceptionnelle. D’anciennes stations essences devenues galeries d’art, l’ancienne base militaire de la Seconde guerre mondiale devenue l’incroyable Chinati Foundation, des restaurants ouverts dans de vieux hangars et de vieux foodtrucks arpentant les pâtés de maison au côté de vieilles voitures de collection, tel est le paysage qu’offre par Marfa aujourd’hui, et c’est drôlement cool.
Puisque nous venions de l’Ouest, nous sommes d’abord passés devant le célèbre « faux » magasin Prada (photo en début d’article) dressé au milieu du désert du Far West, à quelques kilomètres de Marfa. Cette œuvre d’art d’Elmgreen & Dragset est un PERMANENT LAND ART PROJECT, contenant de vrais articles de la collection 2005 de Prada qui ne deviendront jamais des objets commerciaux puisque la porte d’entrée du magasin ne peut pas être ouverte. Le but ? Susciter l’intérêt d’un public plus large pour l’art contemporain. Pari réussi !
Pour sa taille, Marfa offre tout de même un bel éventail de choix de restaurants, du foodtruck Food Shark servant de très bons « Marfalafel » et houmous au branchouille Beer Garden Planet Marfa en passant par les plus gastronomiques Cochineal et Laventura (restaurant de l’hôtel Saint-George), le vieux saloon de western Lost Horse Saloon ou le nouvel asiatique Marphò et beaucoup d’autres encore, vous aurez l’embarras du choix, selon le jour de la semaine où vous serez là.
Un dimanche soir et avec la diffusion de Game of Thrones sur HBO, nous avons opté pour Pizza Foundation, un des restaurants les plus populaires de la ville, servant uniquement des pizzas à fine croûte et customisables au format 18’ (XX cm), ce qui équivaut à deux pizzas chez nous. Comme nous sommes deux, c’est parfait ! La base est à 15,5$, et chaque ingrédient supplémentaire varie entre 0,5 et à 2$, selon si c’est un légume ou une viande et selon si vous choisissez de l’appliquer sur la moitié ou l’intégralité de votre pizza ! On opte pour une pizza de base fromage + oignons + poivrons rouges + champignons avec une moitié bacon pour Nounou et une moitié ricotta pour moi. On s’en sort pour 21$ à deux, et c’était délicieux. On recommande chaudement.
LE PLUS : la patronne a passé beaucoup de temps en France et est une grande amatrice de vin, ce qui est rare aux USA ! On y trouve donc tout un assortiment de bonnes bouteilles de vin à des prix raisonnables. On notera aussi l’absence de MacDo ici, une première particulièrement jouissive aux States (il y en a un dans la ville d’à côté, Alpine.)
Nuit Airbnb à 37€ chez Lisa
Comme on a eu de la pluie et du mauvais temps hier pour rendre justice à la belle Marfa, on met le réveil tôt ce matin pour pouvoir partir photographier la ville avant de mettre les voiles.
Petit-déjeuner de fortune mais gratuit au bar de l’hôtel vers 8h. Vers 8h30, on décapote et on se met en route ! On a de la chance, le soleil et le ciel bleu sont de retour et Margaux prend un malin plaisir à photographier tous les bâtiments colorés de la ville. On revient vers 10h, le plein est fait, on a plus qu’à faire les bagages et faire le check-out peu avant 11h. On a un petit pincement au coeur en partant et on se dit qu’on reviendra un jour par ici.
Chemin faisant, on traverse Alpine qui a l’air assez sympa aussi. On prend deux ou trois clichés et on embarque quelques bières de la brasserie Big Bend du coin pour plus tard dans la journée. Finalement, la petit glacière qu’on a acheté chez Walmart nous est bien utile.
La route est longue mais rapide, on avale 500 miles en un peu moins de 5h, ce qui est une sacrée belle moyenne pour les states. La route est désertique, on est encore une fois seuls au monde dans la far-west et on ne s’en lasse pas. On arrive dans notre Airbnb au sud de San Antonio vers 16h, soit 2h plus tôt que ce qu’on pensait. On est accueillis par le neveu de la propriétaire qui doit avoir notre âge et qui s’éclipse rapidement, apparemment il travaille en soirée.
On se pose un peu avant de repartir dans le centre-ville de San Antonio pour se mettre quelque chose sous la dent. Oscar nous a dit de ne pas manqué le « riverwalk » de San Antonio, petite promenade au coeur de la ville le long de la rivière, charmante mais aussi très touristique (les touristes sont surtout Américains par ici). Le premier parking que l’on fait affiche 8$ de l’heure après 18h, on avale de travers et se branche directement sur Google pour savoir s’il n’y a rien de moins cher à proximité. On en trouve un à 500 mètres qui affiche 3$ pour 3h, c’est déjà mieux !
On a drôlement fait et on ne cherche pas très longtemps avant d’opter pour la plus vieille brasserie du Riverwalk, très jolie bâtisse avec un choix d’alcools drôlement impressionnant. On s’en tire avec une note de 60$ pour 3 bières, 2 burgers + frites, taxes et tips de la serveuse inclus. CA FAIT MAL !
Demain, direction Edinburg, dans la région du sud du Texas connue sous le nom de « The Valley » pour retrouver nos amis Nahide et Oscar, venus rendre visite à leur famille tex-mex <3
Aujourd’hui, nous arrivons enfin à l’extrême Est de notre périple : Edinburg, dans la pointe sud du Texas dite The Valley. Les gens que nous croisons le long de notre chemin s’étonnent tous « Why would you go there ? » et ça nous fait beaucoup rire. Nous y allons car nous avons été invité dans la famille de nos amis Oscar et Nahide. Vivre dans une vraie famille d’origine mexicaine, manger des tacos matin, midi et soir, faire du quad dans leur ranch et tirer avec une panoplie impressionnante d’armes comme on ferait une partie de dames, c’est ça, vivre l’Amérique !
Oscar est donc d’origine Tex-Mex, à savoir une famille mexicaine émigrée au Texas. Il a grandit ici et rencontré la belle Nahide, franco-maghrébine, dans l’Arkansas lors de son échange universitaire. Coup de foudre, ils se sont rapidement mariés et ne se sont plus jamais quittés ! Ils ont d’abord vécu aux States et sont depuis quelques années rentrés à Paris, où Oscar a rencontré Antoine car ils travaillaient ensemble à Cantine California. Une belle histoire, pas vrai ?
Bref, nous arrivons donc assez rapidement à Edinburg, seulement 3h30 de route depuis San Antonio. On fait d’abord un peu stop chez Macy’s car Antoine veut de nouvelles lunettes de soleil, les siennes commençant sérieusement à rendre l’âme après 6 mois de voyage. Coup de bol, il y a justement une promotion sur les Ray Ban : deux paires au choix (à moins de 150$) pour 200$. La bonne affaire sachant que chez nous, la paire vise généralement les 150€.
On retrouve ensuite Nahide, Oscar et son fils, posons rapidement nos affaires et partons manger les meilleures « wings » de la ville. Il faut d’ailleurs que je pense à leur demander le nom, je n’ai pas pensé à le noter. On file ensuite chez le père d’Oscar qui a une magnifique maison, mélange d’adobe et de bois, je suis fan ! Les garçons montent rapidement sur les quads, font un peu les fous dans le jardin avant de faire monter les femmes et de partir un peu plus loin en ballade.
On part ensuite faire des courses car ce soir, c’est barbecue chez le padre avec pas mal de cousins et d’amis de la famille. Oscar, trop pressé, se fait arrêter par un State Patrol, les pires d’après lui ! Il sue de grosses gouttes car il n’a pas pris son permis aux states, conduit la voiture de son frère mais c’est le mauvais papier d’assurance dans la boîte à gant et en plus, on venait tous d’acheter une grosse bière chacun qu’on s’empresse de cacher à nos pieds derrière. Bref, la merde ! Heureusement, on tombe sur un policier âgé, d’origine mexicaine et étonnamment sympathique. Oscar parvient à l’amadouer en faisant preuve de beaucoup de respect et en discutant en espagnol. Il s’en sort avec un avertissement et une amende, mais rien par rapport à l’absence de permis et il n’a pas demandé à fouiller le véhicule. Il faut croire qu’on vit sous une bonne étoile !
On en rit après évidemment, et ça n’empêche pas Oscar de reprendre le volant vaille que vaille, en faisant par contre plus attention aux limitations de vitesse. La soirée se termine merveilleusement bien, avec de belles discussions, un bon barbecue de fajitas et la découverte d’une délicieuse soupe mexicaine à base de haricots rouge dont je raffole ! On termine autour des crépitements du feu dans le jardin à faire cuire des marshmallows et boire du vin. La vie est belle.
On s’est couchés un peu tard la veille (4h), du coup aujourd’hui, on zappe le rendez-vous de 9h avec le frère d’Oscar chez Academy et on le retrouve plutôt vers 11h. Academy, c’est un peu comme un Décathlon, sauf qu’on y trouve un rayon impression de chasse ! Armes à feu, arbalètes, arcs, you name it ! On se contente d’acheter des balles pour les différentes armes qu’ils ont déjà chez eux, afin qu’Antoine puisse être initié au tir. Comme on n’a encore rien avalé, on petit-déjeune/déjeune chez Palenque, un fastfood de tacos franchement pas mal.
Arrivés chez le père d’Oscar, je reste donc à l’intérieur pendant que la famille part dans le terrain derrière pour tirer tantôt au pistolet springfield 9mm, à la mitraille calibre 22mm, à la carabine calibre 23mm ou au Shotgun (fusil à canon scié) calibre 12 car je n’aime pas trop les armes, leur puissance me fait peur. C’est drôlement impressionnant aussi de voir l’artillerie qu’ils ont chez eux !
Je les rejoins tout de même pour les dernières balles, histoire d’immortaliser l’instant et curieuse tout de même de prendre conscience de la puissance de ces choses. On me propose de m’essayer au tir, mais je laisse Antoine profiter des dernières balles, j’ai trop peur des armes.
On dépose ensuite les enfants d’Oscar qui doive aller à l’église et on rentre se reposer un peu. On redémarre vers 19h et prenons l’apéro dans un bar/restaurant sympathique où un groupe de musique joue en live. Vers 21h, on récupère les enfants et on part manger dans un petit restaurant mexicain local où on retrouve par hasard la sœur d’Oscar avec sa belle-famille et un autre groupe d’amis de la famille. Décidément, le monde est petit !
On dort jusqu’à 13h pour récupérer des derniers jours. On enfile rapidement une enchilladas puis on part à la recherche du meilleur BBQ de la ville. On ne pouvait pas être au Texas sans goûter au célèbre BBQ texan ! Notre premier essai est infructueux, ils sont fermés pour rénovation. Le bonhomme nous informe toutefois qu’ils ont une autre adresse de l’autre côté de la ville, on s’empresse donc d’y aller. On commande une livre de brisket (une sorte de rôti de bœuf cuit longuement, noir autour et rose à l’intérieur) et une livre de spare ribs avec quelques accompagnements pour 4 et on ressort avec le bide tendu comme jamais ! Ceci dit, je ne trouve pas le BBQ texan extraordinaire, la viande qu’on a chez nous me semble meilleure… et moins grasse !
Ce soir, on a décidé de faire à manger pour Oscar, Nahide et les enfants pour les remercier de leur accueil. On part donc faire des courses pour pouvoir cuisiner de bonnes lasagnes à la bolognaise. Oscar propose d’aller à la plage (45minutes de route) mais vu l’heure tardive, on se dit qu’on ne sera jamais rentrés à temps. On fait bien car on finit par manger que vers 21h le temps de tout préparer. On boit du vin, on rit, on discute et on ne voit pas l’heure passer tant et si bien qu’on se couche de nouveau vers 4h du matin. Sauf que demain, on doit se lever à 7h car eux partent à la mer en famille et nous devons prendre la route vers Austin…
Aïe aïe aïe ! Mais comme on dit chez nous : quand on sait faire la fête, on sait se lever.
Le réveil est tout de même vachement dur et on a les yeux qui piquent un peu, encore tout collés. On quitte Oscar et Nahide avec le cœur lourd en se promettant de se revoir vite. Petit stop chez Palenque pour se remplir le bide encore de tacos histoire de tenir la route. Margaux prend le volant et laisse Antoine se reposer. Finalement, quand il se réveille, on est déjà presque à destination, ça roulait bien ! Et mon coup de fatigue est carrément passé, je pète la forme. Comme il était un peu tôt pour arriver à Austin en début d’aprèm vu que nos hôtes travaillent, on se laisse tenter par le gros shopping center de San Marcos, un peu avant Austin, où l’on ne trouve que du déstockage de marques : Victoria Secret, Nike, Levi’s et j’en passe… On devient fous ! On craque pour de nouvelles Nike à 40$ et Antoine se refait une beauté chez Levis.
On traîne tellement que finalement, on arrive à Austin que vers 17h30 ! On a promis à nos hôtes Don et Alberto de leur préparer un super souper pour les remercier de leur hospitalité, du coup, on s’arrête faire des courses au Central Market sur leur recommandation. Paradis et enfer à la fois, car ce magasin est un mélange de Rob et Cru à Bruxelles et on a envie de tout acheter ! On se décide pour une délicieuse tomate/burrata en entrée, un waterzoi de sole en plat et un fondant au chocolat en dessert. On arrive enfin chez Don et Alberto vers 18h30 et on découvre émerveillé leur jolie petite maison à la décoration moderne, leurs tableaux d’art contemporain et surtout, leur magnifique grande cuisine ! Enfin des Américains qui savent cuisiner ! On fait connaissance autour d’un verre de vin et on les adore déjà.
Ce matin, c’est réveil à 8h pile pour Antoine car la France joue pour sa place en quart de finale ! On a le luxe d’avoir la TV dans la chambre avec ESPN du coup, on regarde même au lit (enfin, Antoine regarde et hurle, ponctuant le sommeil de Margaux de quelques réveils brusques). La France gagne, donc c’est une belle journée qui s’annonce !
Le temps qu’on soit prêts à partir découvrir la ville, le ciel s’est couvert et c’est donc sous la grisaille que nous partons à la découverte du centre-ville. Austin est considérée comme l’une des villes de hipsters des Etats-Unis et ça se voit d’emblée : des bars et restaurants stylés à tous les coins de rue, de jeunes moustachus tatoués et à vélo ou sur de vieilles motos rétros, de la live music en veux-tu en voilà et des foodtrucks à gogo. On avoue aimer ça ! Ca nous change des derniers mois.
On décide de démarrer du côté de Rainey Street, la nouvelle rue à bars de la ville (6th street reste numéro 1). Des jeunes partout, les terrasses des cafés, bars et restaurants bondés et illuminées par de jolies petites ampoules, de la musique live et des foodtrucks de toutes les couleurs. On entre dans un bar du bout de la rue où joue un groupe de musique folk/country qui nous intrigue. On commande une bière et on s’assied en terrasse car l’intérieur est déjà pris d’assaut, et puis parce qu’il fait bon dehors malgré la grisaille ! Par contre, aux States, les bières sont à 5-6$ la pinte (43cl), donc on ne s’enflamme pas et on décide de continuer notre chemin après notre première bière.
À peine sortis de Rainey street que la pluie se manifeste. Ca fait du bien, un peu pluie et de fraîcheur ! Ceci dit, ça compromet un peu nos plans de ballade en ville. Du coup, on se dit qu’on irait bien au cinéma, et on se dirige donc vers le vieux Ritz dit Alamo Drafthouse sur la 6e rue (la rue des bars et restaurants la plus célèbre de la ville) qui diffuse Green Room, un thriller/horreur dans lequel joue Anton Yelchin, l’acteur de 27ans qui vient de mourir tragiquement écrasé par sa voiture à LA.
L’intérêt de l’Alamo Drafthouse, outre le fait que ce soit un vieux cinéma bourré de cachet, c’est qu’on peut boire et manger pendant le film, une expérience que j’avais déjà tentée à Brooklyn et que j’avais adoré et que je voulais faire découvrir à Antoine. Le film n’est qu’à 5$ la place, mais les consommations bien entendu sont plus chères. Qu’à cela ne tienne, on se commande tout de même une bière chacun et des frites au parmesan pour nous caler jusqu’au dîner.
Le film est violent mais pas mal fait, bien qu’on ait eu un peu de mal (même moi) à comprendre toutes les répliques des vieux skinheads présents dans le film. On sort de là vers 18h30 et rentrons retrouver nos hôtes, qui nous invitent à dîner ! Décidément, ce sont vraiment des amours et on a beaucoup de chance.
On mange (et on boit) comme des rois au Salty Saw, un restaurant qui sert des ingrédients locaux et des produits de la ferme travaillés situé à deux pas de chez eux. On se couche heureux !
La maison de Don et Alberto est tellement agréable qu’on en profite pour récupérer un peu des derniers jours. On se lève donc à notre aise et on se fait un bon petit-déjeuner avant de partir découvrir le State Capitol et le mur de graffitis de la ville, une grosse attraction touristique.
C’est au tour de la Belgique de jouer aujourd’hui, il faut donc qu’on soit au sports bar à 14 h si on ne veut pas manquer ça, ce qui nous laisse 3h devant nous. On a même assez de temps pour faire un petit tour chez Apple car Margaux est décidée à acheter un nouveau PC, qu’elle n’achètera finalement pas, pas totalement convaincue de pouvoir gérer au quotidien un clavier QWERTY.
On regarde la première mi-temps au sports bar où on en profite pour manger un bout et on file chez Don et Alberto pendant la pause pour suivre la deuxième mi-temps avec Don. La Belgique gagne 4-1, c’est la fête !
On propose ensuite aux garçons de leur faire à nouveau à manger ce soir pour les remercier de nous avoir invités la veille. Comme Don semblait excité à l’idée de goûter des pâtes pesto et burrata (dont on avait discuté le premier soir lors de notre anthologie de la burrata), on opte pour ça et c’est un franc succès. On en profite aussi pour leur demander si on peut rester un nuit de plus car on se sent bien chez eux, et ils acceptent généreusement. Yay !
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